Semaine 3 : du lundi 13 au dimanche 19 déc :
l’espérance, c’est repérer la lumière dans les ténèbres
Image 3 : avec les jours qui diminuent, on peut avoir l’impression que la lumière n’est plus au rendez-vous. Et si je me concentrais sur ce qu’il y a de plus lumineux en moi et autour de moi.
Exercice 3 : cette semaine, je place une belle bougie dans mon coin de Noël. Je me rends attentif aux détails sur la crèche ou sur l’image que j’ai choisie. Qu’est-ce que je vois mieux ou différemment avec cette lumière nouvelle ?
Citation 3 (Mt 4, 16) :«Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée».
Conte 3 : En ce temps de l’Avent et de Noël, il est important de découvrir et partager avec tous une lumière venue de l’intérieur, celle du cœur, de l’amour et de la paix et, qu’ensemble, nous nous laissions conduire par elle. (Source)
« Il était une fois une petite toile de peinture abandonnée Tout était sombre et rien ne laissait deviner la luminosité et la valeur de l’œuvre. Elle gisait là, dans un coin poussiéreux. Oubliée de tous et de toutes, jusqu’au jour où une enfant de neuf ans la redécouvrit… Elle s’assit, la prit dans ses mains, la contempla, et souffla sur la poussière qui s’envola, formant un nuage crémeux. Elle frotta du revers de sa manche la toile et soudain, une lumière blanche venue du centre de la toile lui illumina le visage et éclaira ses yeux. Quelle beauté ! Le dessin ? Un vieil homme et un enfant, tenant une bougie dans ses mains… La fragilité de l’œuvre mais aussi la sensibilité du dessin n’échappa pas à l’enfant qui bien qu’ignorant tout de la peinture en fut ravie et la descendit dans sa chambre. Elle la cacha sous son lit et, chaque soir quand les lumières de la maison s’éteignaient et que les bruits s’estompaient, elle regardait le tableau fasciné par la lumière intérieure qui s’en dégageait. Elle ne dit rien à personne et garda son secret toute sa vie. Et les mois, les années passèrent, et Lucile ne cessait de contempler son tableau, dans les instants de joies et de peines, de soleil et de pluie. Quand Lucile fut une vielle dame, elle le donna à sa petite fille Louise. Elle prit soin de lui expliquer l’histoire de la naissance de la lumière, celle qui ne meurt jamais et qui accompagne chacun et chacune de nous quelles que soient les circonstances. « Noël, dit-elle à Louise, ce n’est que cela, la découverte d’une lumière que l’on attendait sans trop y croire et qui soudain vous éclaire les yeux, le visage, le cœur et illumine votre vie entière, révélant le secret du mystère de la vie. »
Vidéo 3 de Grand Corps Malade avec Calogero : L’Ombre Et La Lumière : A partir de l’histoire d’un cavalier américain du 19° siècle, Calogero et Grand Corps malade essaient de nous faire sentir le combat pour plus de lumière et de vie au cœur de l’hiver de nos vies.
Été 1868, quelque part dans l’Grand Ouest Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste La porte du saloon claque encore, dehors, le vent fouette la poussière Lui, il galope vers son sort sans jamais regarder derrière Est-ce qu’il cherche ou est-ce qu’il fuit, est-il sûr ou incertain Est-ce qu’il tente de rattraper ou d’échapper à son destin À quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère Il se fabrique un empire, il est fait d’ombre ou de lumière De l’ombre ou de la lumière Lequel des deux nous éclairent Je marche vers le soleil dans les couleurs de l’hiver De l’ombre ou de la lumière Depuis le temps que j’espère Retrouver dans un sourire toutes les lois de l’univers / C’est l’hiver en 2008, quelque part à Paris J’ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri La porte du café tremble encore, dehors, la pluie fouette le bitume À chacun sa ruée vers l’or, j’accélère à travers la brume Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur C’est une course contre la montre ou une course contre la peur C’est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant De l’ombre ou de la lumière Lequel des deux nous éclairent On marche vers le soleil dans les couleurs de l’hiver De l’ombre ou de la lumière Depuis le temps que j’espère Retrouver dans un sourire toutes les lois de l’univers On court à travers les siècles, mais c’est toujours la même chevauchée As-tu peur que la route s’achève Mais cette course est insensée As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres De l’ombre ou de la lumière Des astres qui nous éclairent On marche vers le soleil dans les couleurs de l’hiver De l’ombre ou de la lumière Depuis le temps qu’on espère Retrouver dans un sourire toutes les lois de l’univers Retrouver dans un sourire toutes les lois de l’univers
Qu’est-ce qui me touche dans le clip et dans ce poème ?